Bangkok กรุงเทพฯ, Thaïlande ประเทศไทย

À Bangkok, le fleuve Chao Phraya et le réseau des canaux (les klongs) forment un immense paysage hydrographique et urbain.

S'il est vrai que le plan des villes porte l'empreinte de la vie des sociétés sur leur sol, alors il faut admettre que les tracés de ce plan inscrivent et soulignent la persistance d'une culture singulière de l'espace.

Auteur : Nicolas Sénémaud.

Titre : Bangkok, de la crise économique à la crise sociale.

Année : 2010

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Voir aussi : Mélanie Passot : Bangkok, les lignes du paysage : * (2008)

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Mélanie Passot : Bangkok, les lignes du paysage.

Les plans sont des œuvres de civilisation. Quelle serait donc la méthode d'explicitation des singularités d'une culture, inscrites dans les tracés du plan et les lignes du paysage ? Dans quelle mesure pouvons-nous dire que certaines lignes, contours et dessins, rendent manifeste la culture iconographique, politique et religieuse d’un pays ?

Le fleuve et l'eau sont intimement liés aux modes de vie et à la culture thaïe. Source de nourriture (la pêche et la riziculture sont le premier commerce du pays), l'eau possède aussi une forte valeur symbolique. Le fleuve est célébré à travers de nombreux rites et festivals (comme Songkran ou Loy Kratong). La fondation de Bangkok dans un lacet du Chao Phraya est liée autant à des questions symboliques que stratégiques.

Bangkok s'est érigée à travers un vaste chantier de transformation du fleuve et de son réseau de canaux. Les khlongs (canaux, en thaïlandais) sont devenus le support de l'urbanisation : les communautés villageoises, issues de l'exode rural se sont installées le long des cours d'eau. Le réseau des canaux s'est progressivement mis en place, en tant que moyen de communication et support de la vie quotidienne et agricole.

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