Jérusalem
Jérusalem יְרוּשָׁלַיִם, Israël
Auteur : Grégoire Arthuis
Titre : Jérusalem, “Jérusalem n’existe pas”
Année : 2012
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Voir aussi : Fanny Dugard : Jérusalem, une ville en vis-à-vis : * (2014)
Et : Corominas Estefanell : Jérusalem, y a-t-il un espace public ? : * (2016)
Ainsi que : Vassir Rais : Jérusalem-Est, Ma Ale Adumim : * (2016)
Et : Ma'ale Adumim *
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Carte exposée : Jérusalem, ligne générale
Ci-dessus : Lignes de transport (blanches : bus israéliens ; bleues : bus palestiniens ; rouge : tramway, accessible aux Israéliens et aux Palestiniens > Noms des quartiers > Les routes.
Jérusalem n’existe pas, du moins la représentation que j'en avais : celle de la ville monde, berceau des trois grandes religions monothéistes, ville spirituelle au-dessus du monde réel, de laquelle il m'était impossible de représenter la vie quotidienne. Seulement, cette représentation assez mystique et insaisissable s'est évanouie. En adoptant un nouveau cadre d'étude, j'ai pu aborder Jérusalem avec les outils de l’urbanisme. Cette étude se base sur une vision de la ville définie comme lieu d’échanges, de rencontres et de mobilités.
La question est la suivante : comment la forme urbaine traduit-elle les différences de représentations de ses acteurs ?
L'entrecroisement des façons de construire et de vivre la ville se traduit dans la forme urbaine à différentes échelles. Issues de cette accumulation, des îles homogènes assimilables aux différentes représentations de l'espace de la ville se sont formées.
Ces îles, qu'elles soient voulues ou non, sont liées à des réseaux d'infrastructures qui permettent de saisir les relations qu'entretiennent les différentes communautés et les espaces dans lesquels elles évoluent.
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