Gestion des risques

Veille sur les risques majeurs, naturels et industriels.

Retour vers Atlas de Dunkerque


7 décembre 2020

Poursuite des travaux de modernisation des Quatre-écluses. Photo Albert Clermont.


2 décembre 2020

Damien Carême, ancien maire de Grande-Synthe, aujourd'hui député européen EELV, soutient le projet d'éolien off shore.

Le Phare dunkerquois 2 décembre 2020.

L’ancien maire de Grande-Synthe est favorable à l’aménagement du parc éolien et en explique les raisons.

Suivez-vous de près le dossier du parc éolien offshore imaginé au large de Dunkerque ? — Oui et je suis extrêmement favorable à ce projet. J’étais intervenu auprès de Nicolas Hulot en ce sens. J’y suis favorable, parce qu’il faut arrêter avec le nucléaire qui dilapide l’argent public. Avec le nucléaire, le coût moyen d’un mégawattheure est compris entre 130 et 150 euros ; il est estimé entre 42 et 45 euros avec le parc éolien offshore, soit trois fois moins ! Nous avons 5 000 kilomètres de côtes en France et aucune éolienne n’y est installée. Je pense vraiment qu’il faut investir ce gisement précieux. — Avec un vrai projet énergétique derrière que vous défendez également… L’électricité produite dans ce parc éolien va être transformée en hydrogène. Avec le projet H2V, cet hydrogène doit servir à la sidérurgie afin de l’utiliser dans ses process industriels pour de l’acier zéro carbone. Et puis ça va préserver la sidérurgie, car on aura toujours besoin d’acier. Regardez, en ce moment, on en a besoin pour faire des respirateurs… Cette filière énergie renouvelable – hydrogène – acier peut créer entre 110 000 et 130 000 emplois en France. C’est une stratégie de développement économique qui réoriente les process industriels à venir. — Comprenez-vous que des associations de préservation de l’environnement pointent du doigt ce projet éolien en mer ? — J’entends des associations environnementales s’inquiéter parce qu’il y a un corridor à préserver. On peut regarder pour bouger le parc de quelques mètres. Mais, oui, si on peut éviter ce corridor, il faut l’éviter. Maintenant, il faut aussi se dire que sauvegarder la biodiversité, dans 20 ans, ça n’aura plus de sens avec le dérèglement climatique. — Et que répondez-vous à ceux qui mettent en avant la pollution visuelle ? — Je suis d’accord avec tout ce projet. Je regrette peut-être qu’il ait été rétréci. J’aurais aimé un parc de 100 km², plutôt que 50. Quant aux gens qui pensent que ça va obstruer notre horizon, on verra des petites éoliennes au loin, oui. Mais si c’est pour assurer un avenir à mes enfants et à mes petits enfants, alors je signe ! — La France a-t-elle du retard en matière de parcs éoliens offshore ? — La Belgique vient d’annoncer qu’elle va multiplier par cinq les champs éoliens offshore, dans la lignée de celui de Dunkerque. Donc oui, nous avons beaucoup de retard.


26 novembre 2020

La Voix du Nord publie, ce 26 novembre, un reportage sur les travaux entrepris aux Quatre écluses pour augmenter les capacités d'évacuation des eaux du canal de Furnes.

Par Annick Michaud.

Dunkerque: aux 4-Écluses, des travaux pour avoir le très haut débit… aquatique. Pour éviter que les terres flamandes soient inondées en cas de fortes pluies, un gros chantier est en cours au niveau des 4-Écluses. Il s’agit de créer une nouvelle évacuation des eaux du canal de Furnes vers le canal exutoire puis vers la mer. Les travaux se poursuivront jusqu’en février. La présence d’une grande grue jaune et d’engins de chantier aux 4-Écluses, encore une conséquence du dérèglement climatique ! Lancés voilà quelques semaines, les travaux ont pour but de renforcer les outils d’évacuation des eaux du canal de Furnes vers la mer. Il en existe déjà, mais face aux bouleversements climatiques qui s’annoncent, ils doivent être renforcés : « Les ouvrages d’évacuation à la mer ont atteint leurs limites », expliquent les spécialistes. Lors de certains épisodes très pluvieux, ces dernières années, les pompes des wateringues ont tourné à bloc et ont eu du mal à évacuer vers la mer les eaux qui envahissaient les terres. Un phénomène accentué lors des marées hautes et qui risque de devenir encore plus problématique avec un niveau des mers à la hausse et des pluies à l’intensité accentuée. Une nouvelle passerelle Aux 4-Écluses, le chantier vise à créer une sorte de gros robinet qui permettra d’évacuer le trop-plein d’eau du canal de Furnes vers le canal exutoire puis vers la mer via l’écluse Tixier, avec un débit de 15 m3 par seconde. « Les ouvriers réalisent un bel ouvrage de génie civil. Ils font les palplanches et le béton. Ils sont là du début à la fin. » Dit comme cela, ça paraît simple, mais les travaux sont complexes et de belle taille : « C’est un chantier technique et polyvalent. Les ouvriers réalisent un bel ouvrage de génie civil. Ils font les palplanches (NDLR : les plaques de soutènement) et le béton. Ils sont là du début à la fin », souligne Alexis Dubois, chef de chantier pour l’entreprise SPIE Batignolles*. Son équipe est en train de terminer l’étanchéité de la zone qui accueillera l’évacuation. Une fois mis au sec, « on montera des voiles (NDLR : des murs) en béton d’environ six mètres de haut sur neuf mètres de long. Ils réceptionneront trois vannes hydrauliques qui pourront fonctionner séparément. » Réalisé par l’Institution interdépartementale des wateringues dans le cadre du projet européen Mageteaux (lire par ailleurs), l’investissement est estimé à 735 000 €. © La Voix du Nord.

L'Agur a réalisé un film dans le cadre du projet Mageteaux

https://www.youtube.com/watch?v=iJmAk4QJrmM&feature=youtu.be


24 novembre 2020

Le journal Le Monde publie une double page sur le développement de l'éolien en mer (daté du 24 nov.).


23 novembre 2020

A propos de la Raffinerie des Flandres (TOTAL) : elle fut le lieu de mise au point et d'application d'un guide de procédures (OPERGUID™), joint à une documentation industrielle complète (OPERGRAPH™), au service de l'exploitation des installations en temps réel. Serge Bazille, dessinateur industriel et chef de quart de l'industrie pétrolière (à la raffinerie de Normandie, à Gonfreville-l'Orcher près du Havre, puis à la raffinerie des Flandres, à Mardyck), a été l'un des principaux agents sur poste à accompagner le processus, à la fois technique et social, de cette nouvelle ingénierie. Une thèse de doctorat a été soutenue en 2013, qui retrace l'histoire de ces brevets : Daniel Loubet. Les enjeux communicationnels dans la normalisation des savoir-faire opératoires pour la prévention des risques : le cas de la méthode OPERGUID en raffineries chez TOTAL. Sciences de l’information et de la communication. Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2013. Français. NNT : 2013BOR30006 . tel-00908053. Le mémoire de thèse est disponible en téléchargement à l'adresse suivante : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00908053


21 novembre 2020

Incendie sur le site d'Arcelor Mittal.

https://www.lavoixdunord.fr/896040/article/2020-11-20/dunkerque-une-explosion-avec-une-fuite-de-gaz-en-cours-arcelormittal


19 novembre2020

Une décision historique du Conseil d'Etat. Suite au recours formé par la commune de Grande-Synthe contre l'Etat pour «inaction climatique», le Conseil d'Etat a rendu une décision qui révolutionne la politique sur le climat.

Émissions de gaz à effet de serre : le Gouvernement doit justifier sous 3 mois que la trajectoire de réduction à horizon 2030 pourra être respectée.

https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-le-gouvernement-doit-justifier-sous-3-mois-que-la-trajectoire-de-reduction-a-horizon-2030-pourra-etre-respectee

Voir aussi l'article de Libération :https://www.liberation.fr/terre/2020/11/19/recours-de-grande-synthe-le-gouvernement-a-trois-mois-pour-prouver-ses-efforts-climatiques_1806056