Constantine


Constantine قسنطينة, Algérie


Si la croissance urbaine désorganise et bouleverse le centre des grandes villes, elle modifie aussi profondément et parfois de manière désastreuse et hideuse leur périphérie. Parce que celle-ci se développe de manière anarchique et chaotique, elle produit un habitat bâtard, hybride et hétérogène, qui donne une image enlaidie et dégradante de la ville.

À l’instar d'autres grandes villes d’Algérie, Constantine n’a pu échapper à ce mode d’occupation du sol, bidonville et habitat illicite s'étalant sur de vastes surfaces. Ces excroissances ont fait grossir la ville dans une anarchie absolue et confuse, en accroissant les maux qui risquent de l’asphyxier.


Auteur : Mohammed Douici

Titre : Constantine, la métropole en question

Année : 2016

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Carte exposée : Carte typologique, répartition des zones bâties à Constantine.


Ci-dessus : La médina > L'aire métropolitaine > Le cœur du Constantinois.



L'histoire urbaine récente de Constantine est contée ici. Le plus notable est le fossé qui sépare l'inestimable grandeur de la ville ancienne sur son “rocher” et les extensions urbaines qui ont défiguré un paysage urbain qui fut exceptionnel. Toutes les cartes montrent cet isolement de l'ancienne médina, le noyau pourtant de la métropole.
Les implantations informelles datent de l’époque coloniale et font suite à l’exode des ruraux vers la ville : le lieu préféré d’accueil, de refuge, de sécurité, du travail et d'une vie citadine meilleure. Toutefois, la densification et la croissance n’ont pris de l'ampleur qu’au cours des années qui suivirent l’indépendance, tandis que les formes précaires et illicites devenaient nettement et formellement visibles dans le paysage de la ville.


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