Fès
Fès فاس, Maroc
Auteur : Farouq El Bouhali
Titre : Fès, la patrimonialisation de la médina comme lien entre l'échelle urbaine et l'échelle architecturale
Année : 2020
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Voir aussi : Manel Benghazi : Fès, l’habitat populaire dans la médina et le renouvellement urbain :
* (2008)
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Carte exposée : Plan général de la médina de Fès.
Ci-dessus : Carte historique > Carte des ruines dans la médina (2008) > Réseau hydrographique.
On a souvent comparé les médinas à des labyrinthes
Labyrinthe, c'est-à-dire un espace confus et figé. En fait, si la médina fut perçue comme telle par de nombreux architectes et urbanistes de l’époque coloniale, ce fut en raison de la résistance de la structure socio-économique de la ville ancienne à toutes les entreprises de la colonisation.
Cette métaphore de labyrinthe n'aura eu pour but que d’accroître le rejet de la médina et de son modèle urbanistique, à seule fin de proposer en échange la solution de l’urbanisme colonial. Celui-ci a consisté à encercler la médina, à déborder le labyrinthe et à le contrôler avec raideur depuis un espace géométrique et lisible.
L'impératif majeur de ce tissu est la cohérence des éléments individuels, obtenue grâce à une trame cellulaire qui se sert de l'introversion des volumes pour aboutir à une jonction totale des cellules. La trame homogène qui en découle englobe aussi bien l'habitat que les mosquées, les équipements, les marchés, les espaces libres et même les transports.
Le principe de l'espace clos, adopté en vue d'une organisation cellulaire, permet des divisions fonctionnelles sans pour autant détruire la continuité de la trame.
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