Londres


Londres, Royaume-Uni


Comment ne pas être intrigué par le cours de la Tamise, par son dessin si distinctif, si reconnaissable, au long de sa traversée du cœur de Londres ?

C'est le passage d'une force tranquille, physique et sensorielle. L'eau qui coule dans Londres est visible et invisible, perceptible ou enfouie.

Sans repos, elle soumet la ville à sa contrainte, les affluents et les canaux sous-tendent ses évolutions, parfois de manière dérivée ou indirecte.


Autrice : Adèle Bourg

Titre : Londres, la Tamise et ses affluents, marqueurs et singularités hydrographiques

Année : 2013

Pour ouvrir cette page de l'Atlas, cliquer : *

* Codes d'accès au site de l'Atlas : identifiant = atlas / mot de passe = villes








Carte exposée : Bassin hydrographique de la Tamise. Affluents et zones inondables. Extensions de Londres entre 1840 et 1929.
Ci-dessus : Les affluents visibles et invisibles : Westbourne river ; Tyburn river ; Fleet river ; Walbrook river ; Neckinger river ; Effra river.
Principaux affluents de la Tamise > Perceptions et perspectives visuelles entre le jardin de Kew et le jardin de Syon, à travers la Tamise.


Le tracé des canaux à Londres laisse apparaître toute une ossature urbaine. On voit d'abord la connexion est-ouest, parallèle à la Tamise. Les canaux sont des axes de transport, creusés dans le but de compléter le réseau des affluents naturels, eux-mêmes reliés à l'axe principal du fleuve.

Ressortent ensuite, tout au long de ce tracé dû au passage du canal, les pôles et les axes de transports qui le bordent et le traversent. Les axes de transports modernes (les rues, le métro), ont été greffés sur cet axe.

Le but de la construction des canaux était de suppléer au réseau naturel. À ces canaux se sont substitués, dans un deuxième temps, d'autres axes de transport, structurant la ville en surface, et en sous-sol.


Retour : Vignettes de l'exposition.