Lyon

Lyon-Villeurbanne, France

Bien plus qu'une utopie, contrairement à son apparence de grand ensemble de l'après guerre, le Gratte-Ciel de Villeurbanne est le foyer d'un projet urbain de grande ampleur. Il joue son rôle dans la continuité métropolitaine de l'Est lyonnais.

La frontière entre Lyon et Villeurbanne n'est plus visible. On passe d'une ville à l'autre sans percevoir la différence des tissus. La frénésie urbaine est l'agent principal de ce phénomène qui englobe et absorbe Villeurbanne.

Auteur : Jean-Philippe Tiet

Titre : Lyon-Villeurbanne, le Gratte-ciel, un ascenseur social et urbain du croissant Est lyonnais

Année : 2012

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Voir aussi : Étienne Chobaux, Lyon : la métropole et ses Z. : * (2012)

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^{Carte exposée : Diagramme des trames urbaines à Lyon et Villeurbanne} ^{Ci-dessus : Carte de Lyon et Villeurbanne > Vue ancienne des Gratte-Ciel de Villeurbanne > Focus sur Villeurbanne} ^{Situation du quartier des Gratte-Ciel à Villeurbanne.}

En 1990, Gilbert Chabroux, maire de Villeurbanne, met en place une Mission Urbanisme et Patrimoine, dans le but de mener à bien une réflexion sur la mise en valeur urbaine du centre-ville. Cette réflexion débouche sur la création d’une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP). En 1993, la rénovation des Gratte-Ciel est engagée.

Les Gratte-Ciel ont donné naissance à un centre, mais qui ne se développe guère et qu'on n'identifie pas comme un centre-ville. Plutôt comme un centre de quartier.

Charles Delfante et Joëlle Bourgin, respectivement architecte-urbaniste et sociologue, élaborent un projet urbain. La composition urbaine des Gratte-ciel n'a pas été étendue au tissu urbain alentour, lequel se constitue par fragments et sans plan d’ensemble. Un plan global orienté vers une transformation progressive du quartier voit le jour.

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