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Grand port maritime de Dunkerque. Avant-port est. Jetée de Malo
Grand port maritime de Dunkerque. Assemblage IGN + carte maritime
Paysages de plaine, paysages de mer.
Le raisonnement cartographique.
Grand port maritime de Dunkerque.
Extensions de l'urbanisme dunkerquois.
Anthropologie de la résilience.
Nous présentons ici le projet d’un Atlas pour demain, celui d’un livre réunissant cartographie, photographie et texte, selon une écriture originale inspirée par une double conviction : les potentialités d’avenir, les chances d’un territoire s’inscrivent sur son sol et dans son paysage ; le raisonnement sur les choix possibles de politique publique est lié à une vision prospective, c’est-à-dire à une figure de la ville en mouvement.
Notre but est de contribuer à une représentation de Dunkerque, de son aire urbaine, de son paysage, selon les modalités visuelles d’une cartographie recherchant à la fois une saisie globale du territoire dunkerquois et une résolution assez fine pour permettre de « descendre » jusqu’au trait de parcelle et à l’implantation de chaque élément du bâti (habitations, entreprises et lieux d’activité, équipements publics). C’est le dialogue constant entre la vue de « chez soi » et la projection vers le paysage et son horizon (urbain, rural, marin…), qui fonde une culture spatiale partagée.
Dunkerque 2030 […2040 ?]. Un atlas pour demain [titre provisoire] : l’aire portuaire et industrielle à l’ouest, l’aire balnéaire et dunaire à l’est, la ville historique au cœur, les villes de la communauté urbaine tout autour, la campagne flamande, ses bourgs et ses canaux au sud, à l'est, à l'ouest : la carte de la région de Dunkerque se déploie le long de la Mer du nord comme les ailes d’un oiseau. La figure dunkerquoise donne son unité au paysage de la Flandre maritime et révèle l’étendue de ses vocations. A vrai dire : l’une des plus belles cartes urbaines et paysagères qui soit. L’information géographique y est représentée de manière à mettre en valeur les liens entre l’habitat, l’activité, l’environnement.
La construction d’une image ou plus exactement d’une « figure » de la ville et de son territoire élargi, est l’une des conditions de l’appropriation sociale des projets. La ville nous regarde et se regarde. C’est pourquoi nous proposons de construire, par le dessin et l’écriture cartographiques, une série de représentations, inscrites dans le temps des projets, c’est-à-dire intégrant les dimensions d’anticipation du devenir de la ville et d’examen des possibles, induits par la connaissance de sa structure spatiale. La cartographie recueille et synthétise les ressources documentaires disponibles ainsi que les hypothèses prospectives, dans un langage visuel destiné à un usage public.
La photographie ajoute à ce langage sa propre aptitude à inscrire l’image de la ville dans le temps. Si elle fixe un état des choses momentané, elle accompagne le passage de la ville vers son état futur, projeté ou pressenti. L’histoire urbaine, instructive et féconde, est fondamentalement tension vers l’avenir : la ville, berceau des générations, se succède à elle-même dans un constant rajeunissement.
« L’Atlas pour demain » met au service de la prospective territoriale la vision d’un site naturel, d’une plate-forme portuaire et industrielle, d’un environnement rural et maritime, d’une configuration urbaine, dont les contiguïtés et les synergies à Dunkerque et dans sa proche région forment un paysage riche d’une intensité humaine exceptionnelle.
* « L’urbanisme de l’espoir » est le titre qui fut donné à la troisième journée d’étude consacrée à Bernardo Secchi (1934-2014), économiste et urbaniste, à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, en sept. 2017.
Plusieurs fois détruite, Dunkerque s’est relevée, s’est rebâtie, s’est étendue. Elle a connu les épisodes les plus brillants de la croissance puis la tourmente des années de crise. Depuis quelque cinquante ans – la Communauté urbaine fut créée en 1968 et l’agence d’urbanisme (AGUR) fut missionnée dès 1972 – la Ville témoigne à la fois de ses grandes capacités de résilience et de son attachement à un Urbanisme de l’espoir* : la ville ne cesse de se projeter dans le futur. Dans le contexte de ses évolutions portuaire, industrielle, environnementale, touristique, elle n’a cessé d’agir sur les conditions spatiales, matérielles et sociales de son développement : Dunkerque continue aujourd’hui de renforcer la cohérence de sa politique urbaine.
Un document créé par l'AGUR (Agence d'urbanisme de la région de Dunkerque) en 2009 et régulièrement actualisé. Le principe en a été repris par d'autres agences d'urbanisme. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Toile_industrielle
Mer (bleue), Port (violet), Industrie (rouge), Ville (orange), Campagne (vert), Plage (jaune)
Mer, Port, Industrie, Ville, Campagne, Plage.
Septentrionale, Hexagonale, Obsidionale, West….
Hexagonale ou bien Heptagonale.
L'heptagone est le premier polygone régulier à n'être pas constructible à la règle et au compas. La dimension de plus : le temps qui réconcilie, comme dans le théâtre de Shakespeare, The Tempest.
Le plus grand enseignement, n’est-ce pas la pérennité de la ville par-delà les épisodes destructifs de son histoire ? Qu’est-ce que survivre à la désindustrialisation ?
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fe/Dunkerque_12177_%2815001292542%29.jpg